Investir dans un appartement à Arras (62000) : données et statistiques
de 1575€/m² à 3167€/m²
d'après les données de la direction générale des finances
publiques (DVF, Demande de Valeurs Foncières)
de 10.68€/m² à 18.27€/m²
sur 34795
Émoluments du notaire et DMTO compris
Zone peu touristique
north_east+0.7% sur 1 an
north_east+2.2% sur 11 ans
Source : Direction générale des finances publiques (DVF, Demande de Valeurs Foncières)
Score global pour un appartement à Arras (62000)
Arras, chef-lieu du Pas-de-Calais, séduit par son riche patrimoine architectural, ses célèbres places baroques et son dynamisme culturel. Ville à taille humaine de 42 600 habitants, elle bénéficie d’une situation géographique stratégique, à proximité de Lille et de Paris, et d’un cadre de vie agréable, entre histoire et modernité.
Le marché immobilier à Arras : état des lieux
Le marché immobilier arrageois affiche une évolution positive ces dernières années. Le prix moyen au mètre carré pour un appartement s’établit à 2 439,54 €/m², avec une hausse de +26,83% sur 5 ans et une progression plus modérée de +0,66% sur un an. Sur les 248 ventes récentes, la demande reste soutenue, notamment pour les appartements qui représentent 66,02% du parc immobilier local.
Le marché locatif est particulièrement dynamique : le loyer moyen atteint 13,56 €/m²/mois et la recherche de locataires est jugée très facile. La ville se situe en zone ALUR B1 mais n’est pas classée en zone tendue, ce qui peut offrir une certaine souplesse réglementaire pour les investisseurs.
Profil des locataires et typologie des logements
Arras se distingue par une forte proportion de locataires (49,71% des résidences principales), avec une part importante de logements sociaux (23,78%). Les appartements sont majoritaires, et la répartition des surfaces est équilibrée : 8,56% de studios, 19,47% de deux-pièces, 24,17% de trois-pièces, et près de 48% de logements de quatre pièces et plus.
La population est jeune et diversifiée : 24,21% des habitants ont entre 15 et 29 ans, et 13,42% sont étudiants, ce qui dynamise la demande locative, notamment pour les petites surfaces. Près de la moitié des ménages vivent seuls (49,73%), ce qui oriente le marché vers les studios et T2.
Rendement locatif et attractivité
Le rendement brut moyen pour un investissement locatif à Arras est estimé à 6,20% (frais de notaire inclus), un niveau attractif pour la région. La facilité à trouver un locataire est un atout, même si le budget des locataires reste tendu, en lien avec un niveau de vie médian inférieur de 10,71% à la moyenne nationale (19 680 €).
La ville connaît une croissance démographique modérée (+1,31% en 11 ans) et un tissu économique dynamique, avec 658 entreprises créées en 2022. Ces éléments contribuent à la stabilité du marché immobilier local.
Points forts et points de vigilance
- Marché locatif dynamique : forte demande, rotation rapide des locataires.
- Rendement attractif : taux brut supérieur à la moyenne nationale.
- Population jeune et étudiante : opportunités pour les petites surfaces.
- Prix en hausse sur 5 ans : potentiel de valorisation à moyen terme.
- Budget locatif tendu : attention à l’adéquation entre loyer et pouvoir d’achat local.
- Taux de chômage élevé : 12,93% contre 8% au niveau national en 2020.
Conclusion : un investissement à considérer
Avec un score global de 3,8/5, Arras offre un cadre intéressant pour l’investissement locatif en appartement. Le marché est dynamique, le rendement attractif et la demande locative soutenue, notamment auprès des jeunes actifs et étudiants. Il convient toutefois de rester attentif à la solvabilité des locataires et à l’évolution du marché local pour sécuriser son investissement.
Qualité de vie
Classement Villes et villages où il fait bon vivre

L'association "Villes et villages où il fait bon vivre" a pour objectif est de promouvoir et valoriser les communes françaises où il fait bon vivre en s'appuyant sur un palmarès annuel.
Ce palmarès est établi à partir de 188 critères répartis en 10 catégories :
qualité de vie,
sécurité,
commerce et services,
santé,
transport,
éducation,
solidarité,
sports et loisirs,
culture et patrimoine,
attractivité immobilière.
Position parmi les communes de
20 000 à 50 000 habitants
104 / 335
Position parmi les communes de
20 000 à 50 000 habitants
1 / 7
Le Programme Action Cœur de Ville (ACV)
Arras fait partie des 245 villes bénéficiaires du programme Action Cœur de Ville.
Le Programme Action Cœur de Ville (ACV) est une initiative lancée par le gouvernement français en 2017. Il vise à revitaliser les centres-villes de taille moyenne, qui jouent un rôle essentiel dans le maillage territorial mais qui rencontrent souvent des difficultés, comme la désertification commerciale, la baisse de la population, ou la dégradation du patrimoine bâti.
Objectifs principaux du programme :
- Revitalisation des centres-villes : Redonner de l’attractivité aux cœurs de villes, en favorisant la réhabilitation des logements, la rénovation des espaces publics, et l’installation de nouveaux commerces.
- Développement économique : Soutenir les activités économiques locales, notamment en aidant les artisans, commerçants, et entrepreneurs à s’installer et à se développer.
- Amélioration des conditions de vie : Renforcer l’offre de services publics (éducation, santé, culture, etc.) et d’activités culturelles pour les habitants.
- Transition écologique : Encourager des projets respectueux de l’environnement, comme des mobilités douces (pistes cyclables, transports en commun) et une gestion plus durable des ressources.
- Restauration du patrimoine : Valoriser le patrimoine historique et architectural des centres-villes.
Fonctionnement :
Le programme cible 245 villes moyennes sélectionnées à travers la France. Ces villes bénéficient d’un soutien financier et technique pour développer des projets de transformation. Le financement provient de plusieurs partenaires, comme la Caisse des Dépôts, Action Logement, ou encore l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT).
Actions concrètes menées :
- Réhabilitation de logements anciens pour les rendre attractifs et accessibles.
- Création de nouveaux espaces publics, comme des places, parcs, ou promenades.
- Implantation de commerces de proximité pour lutter contre les “friches commerciales”.
- Développement de nouvelles infrastructures de mobilité (comme des parkings relais ou des zones piétonnes).
- Organisation d’événements culturels et sportifs pour dynamiser le tissu local.
Résultats attendus :
L’objectif est de redynamiser ces centres-villes d’ici 2026, en améliorant la qualité de vie des habitants, en relançant l’économie locale, et en préservant le rôle central de ces villes dans leurs territoires.
Exemples de projets emblématiques :
Le programme Action Cœur de Ville a permis la réalisation de nombreux projets emblématiques à travers la France, visant à revitaliser les centres-villes. Parmi ces initiatives, voici quelques exemples notables :
- Rénovation du patrimoine et des espaces publics : À Nevers, des travaux ont permis de réhabiliter des espaces publics et de valoriser le patrimoine local, favorisant l’attractivité touristique et résidentielle.
- Création d’écoquartiers : À Châteaudun, un projet d’écoquartier a été lancé dans un ancien site industriel, intégrant logements, espaces verts et activités commerciales tout en promouvant une urbanisation durable.
- Requalification des entrées de ville et des gares : Plusieurs villes, comme Albi et Montbrison, ont entrepris la transformation des quartiers de gare pour améliorer leur accessibilité et réduire l’artificialisation des sols. Ces projets visent également à renforcer les mobilités douces et les connexions urbaines.
- Dynamisation économique : Des initiatives telles que la création de foncières commerciales ont été déployées pour réduire les locaux vacants et attirer des commerces dans les centres-villes, notamment à Montélimar et Béziers.
- Réhabilitation de l’habitat : À Lunéville, des programmes de rénovation du parc privé visent à réduire la vacance de longue durée et à améliorer la qualité de vie des habitants en centre-ville.
En tout, plus de 7 000 projets ont été réalisés grâce à un investissement total dépassant 6 milliards d’euros. La phase actuelle du programme (2023-2026) met un accent particulier sur les transitions écologique et économique, ainsi que sur l’adaptation des villes au changement climatique en promouvant des solutions comme la décarbonation et la renaturation
Rentabilité locative brute moyenne pour un appartement à Arras
Formule de calcul :
La rentabilité locative brute se calcule ainsi :
- Loyer annuel brut : Somme des loyers perçus sur une année, avant déduction des charges ou taxes.
- Prix d’achat du bien : Comprend le prix d’achat du bien immobilier, les frais de notaire (émoluments du notaire et droits de mutation à titre onéreux (DTMO)), et éventuellement les frais d’agence.
Exemple :
- Bien immobilier acheté 186 000 € FAI.
- Émoluments du notaire et DMTO : 14 000 €.
- Loyer mensuel brut : 800 €.
Le prix d'achat du bien : .
Le loyer annuel brut est : .
La rentabilité locative brute sera :
Points à noter :
- Indicateur brut : Cet indicateur ne prend pas en compte les charges liées au bien (taxes foncières, travaux, frais de gestion, assurances, etc.) ni la fiscalité, ce qui le différencie de la rentabilité nette ou nette-nette.
- Utilité : La rentabilité brute donne une première idée de la performance d’un investissement, mais une analyse approfondie (en tenant compte des charges et des taxes) est nécessaire pour évaluer la rentabilité réelle.
Cet indicateur est souvent utilisé par les investisseurs pour comparer rapidement différents projets immobiliers.
Rentabilité brute moyenne à Arras
Prix moyen | 2439.54€/m² |
Loyer moyen | 13.56€/m²/mois |
Émoluments du notaire et DMTO (7.5% du prix de vente) | 182.97€/m² |
Évolution du prix de l'immobilier pour un appartement à Arras
Les données sont issues du DVF, ou Demandes de Valeurs Foncières. Il s'agit d'une base de données publique en France qui recense les transactions immobilières réalisées sur le territoire depuis 2014.
Cette base est mise à disposition par la Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP) et permet de connaître le prix et les caractéristiques des biens immobiliers vendus (appartements, maisons, terrains, etc.).
Le DVF est utile pour :
- Analyser le marché immobilier : particuliers, professionnels et collectivités peuvent mieux comprendre les prix pratiqués dans une zone géographique.
- Estimer la valeur d’un bien immobilier : les propriétaires ou acheteurs potentiels peuvent s’en servir pour évaluer un bien en comparant avec des ventes similaires.
- La transparence : il contribue à rendre le marché immobilier plus transparent.
Évolution sur 5 ans | north_east +26.8% |
Évolution sur 1 an | north_east +0.7% |
Demande locative pour un appartement à Arras
Un bien dans une zone touristique permettra de faire un investissement locatif saisonnier, en le louant sous forme de meublé de tourisme à la nuitée, à la semaine ou au mois sans excéder 90 jours consécutifs.
Il existe un déséquilibre entre l'offre et la demande de logements
Les zones A, Abis, B1, B2 et C sont des zones géographiques définies par l'Etat français pour l'application de certains dispositifs fiscaux et sociaux, notamment :
- Le prêt à taux zéro (PTZ) : Le PTZ est un prêt immobilier sans intérêt accordé aux primo-accédants sous conditions de ressources et de localisation du bien immobilier. Les zones A, Abis et B1 sont éligibles au PTZ.
- Le dispositif Pinel : Le dispositif Pinel est un dispositif fiscal qui permet aux investisseurs immobiliers de bénéficier d'une réduction d'impôt en contrepartie de la location d'un logement neuf à loyer modéré. Les zones A, Abis, B1 et B2 sont éligibles au dispositif Pinel.
- Les plafonds de loyers : Les plafonds de loyers applicables aux logements conventionnés (HLM) et aux logements intermédiaires (PLS) varient en fonction de la zone géographique. Les zones A, Abis et B1 ont les plafonds de loyers les plus élevés.
Voici la signification des différentes zones :
- Zone A : Zone de tension extrême
- Zone Abis : Zone de tension très forte (incluse dans la zone A)
- Zone B1 : Zone de tension
- Zone B2 : Zone de tension modérée
- Zone C : Zone détendue
La classification des communes en zones A, Abis, B1, B2 et C est révisée tous les ans par décret.
Pour connaître la zone d'une commune, vous pouvez consulter le site internet du gouvernement.
En résumé, les zones A, Abis, B1, B2 et C permettent de différencier les territoires en fonction de la tension du marché immobilier. Cette différenciation permet de mettre en place des mesures spécifiques pour soutenir l'accès au logement.
Les zones tendues sont des zones d'urbanisation continue de plus de 50 000 habitants où il existe un déséquilibre marqué entre l'offre et la demande de logements.
Ce déséquilibre se traduit par :
- Un niveau élevé des loyers
- Un niveau élevé des prix d'acquisition des logements anciens
- Un nombre élevé de demandes de logement par rapport au nombre d'emménagements annuels dans le parc locatif social
Le classement en zone tendue a plusieurs conséquences :
- Encadrement des loyers : Les loyers des logements vides et des logements meublés sont soumis à un plafonnement.
- Réduction du préavis de location : Le préavis de location est réduit à 1 mois pour les zones très tendues et à 3 mois pour les zones tendues.
- Possibilité de créer un bail réel solidaire : Le bail réel solidaire est un dispositif qui permet aux locataires de devenir propriétaires de leur logement à terme.
Pour plus d'informations sur les zones tendues, vous pouvez consulter le site internet du gouvernement.
Le Tensiomètre Locatif Locservice

Déposé à l’INPI, Le Tensiomètre Locatif est un service exclusif capable de déterminer la tension locative du parc privé dans une ville en mesurant d’une part la facilité à trouver une location ou un locataire et d’autre part la capacité des locataires comparée aux loyers pratiqués. En effet le marché peut être plus ou moins tendu en raison du nombre de logements à louer ou compte tenu des loyers pratiqués au regard du budget des locataires.
Facilité à trouver une location

Budget des locataires

Les logements à Arras
Types de logements
Types de résidences
Occupants
Nombre de pièces
Établissements d'hébergements touristiques
Nombre de chambres d'hôtel | 635 |
Nombre d'emplacements de camping | 0 |
Nombre d'hébergements en villages de vacances | 0 |
Nombre d'hébergements en résidences de tourisme | 0 |
Nombre d'hébergements en auberges de jeunesse et centres sportifs | 0 |
Total | 635 |
635 hébergements touristiques
24160 logements dont 1.64% de résidences secondaires.
Démographie
Par exemple, si vous souhaitez investir dans un studio, le bien s'adressera principalement à des étudiants ou de jeunes célibataires. Une maison s'adressera plutôt à des familles avec des enfants.
Évolution de la population
Ménages selon leur composition
Répartition de la population par âge
Économie
Quel est le niveau de vie moyen de ses habitants ?
Comment y évolue le tôt de chômage ?
Combien d'entreprises y ont été créées ?
-10.71% par rapport au niveau de vie médian
en France métropolitaine (22040€)
Population de 15 à 64 ans par type d'activité
Nombre de chômeurs par tranche d'âge
Nombre de créations d'entreprises
Liens utiles
- Villes et villages où il fait bon vivre
- DVF, Demande de Valeurs Foncières
- INSEE : Dossier complet pour la ville de Arras
- Observatoire des territoires (carte des loyer en France)
- Observatoire des loyers pour la ville de Arras
- Ministère de la transition écologique (classement des communes du territoire national en zones géographiques en fonction du déséquilibre entre l'offre et de la demande de logements)
- Locservice (le tensiomètre locatif)